Au lieu de manger des bébés agneaux, pourquoi ne pas essayer le mouton adulte ?

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Photo : Wendy Love (iStock)
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Une partie de mon travail consiste à suivre l’actualité alimentaire du monde, et je dois dire qu’après plusieurs mois de sandwich au poulet Popeyes et maintenant l’assaut de Thanksgiving, j’en ai sacrément marre de la volaille. J’étais donc très excité de lire cette histoire de NPR qui demande si le mouton peut faire un retour.

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Le mouton est la viande d’un mouton âgé de plus de deux ans. (L’agneau a un an ou moins, et le hogget se situe entre les deux.) C’est aussi l’un des noms d’aliments les moins appétissants auxquels je puisse penser. Il ne ressemble même pas à ce qu’il est, à savoir un mouton adulte, et pour moi, il ressemble à un gros morceau gris de graisse. Miam !

C’est en fait l’une des raisons que l’histoire donne pour le déclin du mouton. Pas le nom, en soi, mais le fait que le mouton australien en conserve était un aliment de base de l’alimentation des militaires américains pendant la Seconde Guerre mondiale. L’article n’offre aucun détail sur son goût ou son apparence, mais on peut supposer qu’il était grumeleux et gris et gras et peut-être pire, puisqu’il a tellement traumatisé ces GI qu’ils ont juré de ne plus jamais en manger une fois rentrés chez eux.

Mais même avant cela, le mouton était à l’extrémité perdante d’une bataille du Vieil Ouest pour les pâturages entre les éleveurs et les bergers. (La bataille était truquée : L’industrie du bœuf était soutenue par le gouvernement américain, tandis que les bergers étaient pour la plupart amérindiens ou latinos). À la fin de la bataille, les Américains avaient développé une préférence pour le goût de la vache par rapport au mouton. Même aujourd’hui, a déclaré un boucher, « l’agneau… est de plus en plus développé pour avoir un goût moins proche de celui du mouton et plus proche de celui du bœuf pour mieux plaire au grand public. »

Le mouton a quelques poches de popularité, chez les Navajos et les Pueblos aux États-Unis, ainsi qu’en Inde, au Pakistan et en Afrique du Sud. Mais pour la plupart des Américains, c’est un casse-tête à expédier et à préparer. Un éleveur de moutons du Colorado a expliqué à NPR que l’acheminement de la viande vers New York coûte trois fois plus cher que celui des autres viandes, car il faut l’emballer dans de la glace sèche et l’expédier par la poste, sans compter les frais liés aux matières dangereuses. Une fois arrivée à destination, elle doit être suspendue dans une chambre froide jusqu’à ce que les enzymes se décomposent pour la rendre tendre. (Et les moutons sont gros.) Cela ne rend pas les bouchers très heureux. Ensuite, il doit être cuit très lentement pour faire sortir la graisse – 25 minutes par livre, selon un expert.

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Le grand argument pour le renouveau du mouton est « essayez-le, vous l’aimerez ». Et oui, il y a quelque chose à dire à ce sujet. Si vous pouvez le trouver.

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