Vous pouvez mariner à peu près n’importe quoi. Et tout ce que vous marinerez sera plus frais et meilleur que n’importe quel légume ou cornichon acheté en magasin. Mariner à la maison est également économique. Et amusant !
Comme je l’ai dit, vous pouvez mariner à peu près n’importe quoi : concombres, poivrons, tomates, haricots verts, et bien plus encore. Mais pour les besoins de cette recette – et parce que mon livre de cuisine moyen-orientale sort dans quelques semaines – je vais vous montrer comment mariner des navets.
Les cornichons et le Moyen-Orient
Les cornichons sont faciles à faire, et ils sont toujours présents sur la table moyen-orientale. Je n’ai jamais été un grand fan des navets, mais ces navets marinés déchirent. Ils font une impression saisissante, aussi. Leur couleur rose vif n’est pas due à des produits chimiques, elle est plutôt due
aux betteraves qui sont marinées juste à côté.
Il semblait qu’une sorte de cornichon accompagnait chaque repas que j’ai pris en Terre sainte, et je les ai tous profondément appréciés. Que ce soit dans un sandwich pita ou seuls, les cornichons que j’ai mangés étaient simples, croquants et acidulés. Oh. Tellement. Bon !
J’ai du mal à garder les cornichons à la maison, car mes enfants en raffolent. Les faire est beaucoup moins cher que de les acheter
(je veux juste le souligner, au cas où vous auriez des enfants comme les miens). 😉
Les navets ne sont pas le seul légume que vous pouvez mariner. Parmi les autres options acidulées et croquantes, citons : les tomates, le gombo, les oignons, l’ail, les concombres, les asperges, les haricots verts, les betteraves, le chou, les carottes, le chou-fleur, les poivrons de toutes sortes et de toutes couleurs, et plus encore !
Vous aurez besoin de 6 bocaux d’une pinte (ou l’équivalent) pour cette recette. Je préfère également utiliser du sel kasher plutôt que du sel de marinade. Je trouve que le sel de décapage est trop salé. Si vous utilisez du sel à marinade, alors vous pourriez réduire la quantité que vous utilisez.
- 3 tasses d’eau
- 1 tasse de vinaigre blanc distillé
- 2 livres de navets, pelés et tranchés en quartiers de ½ pouce d’épaisseur ou en bâtonnets
- 6 tranches d’une betterave pelée
- 3 gousses d’ail, pelées et finement tranchées
- ⅓ tasse de sel casher grossièrement moulu
- 1 feuille de laurier
- Dans une casserole à feu moyen-élevé, ajoutez 2 tasses d’eau, le sel et la feuille de laurier, en remuant jusqu’à ce que le sel soit dissous.
- Retirez la casserole du feu et laissez-la refroidir jusqu’à ce qu’elle atteigne la température ambiante. Une fois refroidie, ajoutez le vinaigre et la tasse d’eau restante.
- Coupez les navets en quartiers de ½ pouce ou en bâtonnets. Si vous les coupez en bâtonnets, faites-les à peu près de la taille de frites. Placez 1 tranche de betterave dans chaque bocal (c’est ce qui donnera aux navets leur couleur rose), puis répartissez les navets et les tranches d’ail dans les bocaux. Versez la saumure salée sur les navets, en vous assurant qu’ils sont complètement couverts, complétez avec de l’eau si nécessaire.
- Placez les couvercles sur les bocaux et laissez-les reposer à température ambiante (dans un endroit frais) pendant au moins une semaine. Une fois fait, ils peuvent être réfrigérés jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être servis. Les cornichons se conservent pendant des mois au réfrigérateur.
Les cornichons sont aussi bons pour la santé !
Time Magazine a publié la semaine dernière un article sur les bienfaits des cornichons pour la santé. Il était intitulé The Salty Food that Shockingly Healthy. C’est une bonne lecture et je vous recommande de prendre un moment pour le lire en entier. Mais voici un petit extrait pour vous mettre en appétit :
Les cultures du monde entier apprécient les aliments fermentés depuis des millénaires ; elles dévorent le kimchi en Corée, la choucroute en Allemagne et le fromage – partout. Aujourd’hui, la fermentation séduit les consommateurs désireux de revenir à des modes d’alimentation naturellement sains. Les grands chefs l’adoptent également ; David Chang, de Momofuku, a un laboratoire culinaire consacré à la science de l’alimentation, notamment à la fermentation, qu’il appelle la « machinerie de la saveur ». La fermentation est ce qui se produit « lorsque le pourri devient bon », explique David Chang. Cela peut sembler dégoûtant, mais la fermentation implique que les « bons » micro-organismes décomposent ou digèrent partiellement les aliments, ce qui facilite l’absorption des nutriments par l’organisme. La recherche suggère que les aliments fermentés peuvent également renforcer l’immunité.