L’alcool chasse les vitamines B

L’alcool chasse la vitamine B de votre système. Nous avons besoin de vitamine B pour fabriquer des globules rouges. Un manque de vitamine B entraîne souvent une anémie. La personne se sent alors faible et fatiguée. La vitamine B-12 joue un rôle important dans la production de substances chimiques cérébrales qui influencent notre humeur et de nombreuses autres fonctions cérébrales cruciales. De faibles niveaux de B -12 et de B-6 ont été liés à la dépression. La consommation régulière d’alcool pendant plus de deux semaines diminue l’absorption de la vitamine B12 par le tractus gastro-intestinal.

Une carence en vitamine B a été remarquée chez les personnes qui déclarent souffrir de dépression. La carence en vitamine B a également été liée à une mauvaise réponse aux médicaments antidépresseurs…… pour rendre les choses plus intéressantes pour les alcooliques souffrant de dépression. Des données suggèrent que les personnes souffrant de dépression s’en sortent mieux en cas de traitement avec des niveaux plus élevés de vitamine B12 dans leur organisme. Une théorie suggère que la carence en vitamine B12 augmente les chances d’accumulation de l’acide aminé homocystéine, qui peut exacerber la dépression.

De nombreux alcooliques présentent également une carence en vitamine B3, communément appelée Niacine. Dans les centres de réadaptation du pays, pendant les sevrages alcooliques, on a signalé que certains patients ont spontanément arrêté de boire en association avec la prise de suppléments de niacine. Cela a donné à certains l’idée que l’alcoolisme pouvait être une manifestation d’une carence en niacine.

La consommation d’alcool entraîne la formation de deux composés très toxiques…l’acétaldéhyde et le malondialdéhyde. Ces composés génèrent massivement des radicaux libres qui endommagent les cellules de tout l’organisme. Cela provoque cette sensation de maladie le lendemain. La prise d’antioxydants appropriés avant une nuit de consommation excessive d’alcool peut minimiser la gueule de bois ou les dommages causés au corps. Plus on vieillit, plus ces radicaux libres peuvent avoir des dommages sur le corps.

Selon l’Institut national de la santé mentale, la dépression touche 17 millions d’Américains par an. Les personnes qui souffrent de dépression ne devraient pas boire car cela déprime le système nerveux central. L’alcool est un dépresseur. Pourquoi jeter de l’huile sur le feu ? Bien que la consommation d’alcool puisse, pendant un certain temps, atténuer les effets des hormones du stress, elle laisse souvent le consommateur dans un état pire qu’avant, car elle déprime le cerveau et le système nerveux. Les effets de l’alcool sur le système nerveux central peuvent être vus et mesurés en termes de performance humaine notamment lors des tests de sobriété sur le terrain, où les capacités motrices d’un individu sont radicalement entravées par une consommation excessive d’alcool.

Les questions que je me pose après avoir fait des recherches sur tout ce qui précède sont les suivantes : les cliniques et les centres de désintoxication utilisent-ils la vitamine B pour traiter l’alcoolisme ? C’est ce que fait notre centre de désintoxication. Sierra by the Sea complète notre mélange thérapeutique d’activités par une éducation et des suppléments nutraceutiques. Faut-il donner automatiquement de la vitamine B aux personnes souffrant de dépression ? Quels sont les risques pour la santé des personnes qui vivent dans des régions peu exposées au soleil, comme Seattle, Washington, et qui boivent plus qu’occasionnellement ? Le cocktail d’une consommation excessive d’alcool et d’une baisse du taux de vitamine b dans l’organisme est-il la tempête parfaite pour la dépression ?

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