Med, 04.02.1834
Frederic Bartholdi, Artiste né
Frederic Bartholdi, 1880
*Frederic Barthodi est né à cette date 1834. C’était un artiste et sculpteur français de race blanche qui a conçu la statue de la Liberté pour la France comme cadeau aux États-Unis d’Amérique.
Frederic Auguste Bartholdi est né à Colmar, en France, dans une famille d’origine italienne et allemande protestante. Bartholdi était le plus jeune de leurs quatre enfants, et l’un des deux seuls à survivre à l’enfance, avec le frère aîné, Jean-Charles, qui devint avocat et éditeur. Son père, propriétaire et conseiller de la préfecture, meurt lorsque Bartholdi a deux ans. Par la suite, Bartholdi s’installe avec sa mère et son frère aîné Jean-Charles à Paris, où résident d’autres membres de la famille. La famille revenant souvent passer de longues périodes à Colmar, les membres de la famille sont propriétaires et visitent leur maison en Alsace, qui deviendra plus tard le musée Bartholdi.
Pendant son séjour à Colmar, Bartholdi prend des cours de dessin avec Martin Rossbach. À Paris, il étudie la sculpture avec Antoine Etex. Il étudie également l’architecture avec Henri Labrouste et Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc. Bartholdi obtient le baccalauréat du lycée Louis-le-Grand à Paris en 1852. Il poursuit ensuite des études d’architecture à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et de peinture auprès d’Ary Scheffer. Plus tard, il se tourne vers la sculpture, qui l’occupe par la suite exclusivement.
L’œuvre pour laquelle Bartholdi est le plus célèbre est la Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté. Comme de nombreux Européens à l’esprit libéral, il a été troublé par l’assassinat du président américain Abraham Lincoln en 1865, le considérant comme un coup porté à la liberté en Amérique. Un ami de Bartholdi, l’historien Edouard-René de Laboulaye, s’est également dit consterné par la mort de Lincoln et, au cours d’un dîner, les deux hommes ont évoqué la possibilité d’un cadeau que la France pourrait offrir à l’Amérique à l’occasion du centenaire de son indépendance de la Grande-Bretagne. Peu après l’établissement de la Troisième République française, le projet de construire quelque mémorial approprié pour montrer le sentiment fraternel entre les républiques des États-Unis et de la France fut suggéré, et en 1874, l’Union franco-américaine fut créée par de Laboulaye.
En outre, la ville natale de Bartholdi, en Alsace, venait de passer sous contrôle allemand lors de la guerre franco-prussienne, ce qui a encore influencé le grand intérêt de Bartholdi lui-même pour l’indépendance, la liberté et l’autodétermination. Bartholdi a ensuite rejoint ce groupe, dont les membres étaient Laboulaye, Paul de Rémusat, William Waddington, Henri Martin, Ferdinand Marie de Lesseps, Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, Oscar Gilbert Lafayette, François Charles Lorraine et Louis François Lorraine. Son idée d’une statue massive est approuvée et l’Union Franco-Américaine collecte plus d’un million de francs dans toute la France pour la construction de la statue. En 1879, Bartholdi obtient le brevet de conception américain D11,023 pour la statue de la Liberté.
Le 4 juillet 1880, la statue est officiellement remise au ministre américain à Paris, l’événement étant célébré par un grand banquet. En octobre 1886, la structure est officiellement présentée comme le cadeau commun des peuples français et américain et installée sur Bedloe’s Island dans le port de New York. Le bruit court en France que le visage de la Statue de la Liberté a été modelé d’après la mère de Bartholdi. La statue mesure 151 pieds et 1 pouce de haut, et le sommet de la torche se trouve à une altitude de 305 pieds et 1 pouce de la laisse de basse mer moyenne. C’est la plus grande œuvre de ce type jamais réalisée jusqu’alors.
En 1875, il adhère à la loge franc-maçonne Alsace-Lorraine à Paris. En 1876, Bartholdi est l’un des commissaires français de l’Exposition du Centenaire de Philadelphie. Il y expose les statues en bronze du Jeune Vigneron, du Génie Funèbre, de la Paix et du Génie aux prises avec la Misère, recevant pour cette dernière une médaille de bronze. La même année, il épouse Jeanne-Emile Baheux à Providence, Rhode Island. Sa statue Gribeauval de 1878 devient propriété de la nation française et il reçoit le grade de commandeur de la Légion d’honneur en 1886. Créateur productif de statues, de monuments et de portraits, Bartholdi expose aux Salons de Paris jusqu’à sa mort en 1904. Il est également resté actif avec divers médiums, notamment la peinture à l’huile, l’aquarelle, la photographie et le dessin.
Frederic Bartholdi est mort de la tuberculose à Paris le 14 octobre 904, à l’âge de 70 ans. Tout au long de sa vie, Bartholdi a entretenu la maison familiale de son enfance à Colmar, en France, et après sa mort en 1904, en 1922, elle est devenue le musée Bartholdi.
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